Tout ce qu’il faut savoir sur le poste de remplaçant

Alors là, je sors ma carte

Tout ce qu'il faut savoir sur le poste de remplaçant

!!!

Je ne vais pas me lancer dans une longue description de notre quotidien et des spécificités du poste, ça a déjà été fait, et de bien plus belle manière que ce dont je serai capable. Je vous envoie pour cela chez lOujO et son site Les yeux dans le dos. C’est par ici :

 

Tout ce qu'il faut savoir sur le poste de remplaçant

Si vous vous posez des questions sur « les intermittents de l’enseignement », comme le dit Mélanie, une collègue, prenez le temps de lire ces articles.

 

Je ne vais pas me lancer dans une série d’articles sur l’enseignement de la lecture au cycle 3, mais je vous propose une activité pour permettre aux élèves d’apprendre à inférer (comprendre les non-dits d’un texte, lire entre les lignes).

Il s’agit bien sûr d’une compétence qui sera attendue des lecteurs en fin de cycle 3, mais ne perdons pas de vue que pour réussir à inférer à partir d’informations explicites lues, encore faut-il savoir le faire à l’oral.

Je suis persuadé qu’apprendre à inférer ne peut pas se faire sur une séquence d’apprentissage, mais c’est une pratique qui doit se faire sur le long terme. Pour ma part, c’est un travail que je mène 2 fois par semaine, sur 2 périodes pas forcément consécutives.

Il existe déjà une multitude de ressources sur le net ou dans les ouvrages. Il y a d’ailleurs le manuel « Inférer au quotidien », aux éditions CRDP qui est très bien fait. Cependant, il propose des textes d’une trentaine de lignes, dans lesquels il faut aller chercher des indices disséminés, les mettre en lien pour construire la nouvelle information. Pour des lecteurs en cours d’apprentissage, vous imaginez le travail ?

Je vous propose ma contribution à ce sujet. Dans un premier temps, vous pouvez jeter un coup d’oeil sur la leçon à manipuler de Mélimélune,  très bien réalisée et qui permet de poser explicitement ce que l’on attend des élèves.

Dans mon document, vous trouverez 24 situations courtes dans lesquelles il faut comprendre ce qu’il s’est passé, sans que cela soit explicitement écrit.

Inférer

Ce travail est réalisé individuellement, en notant les différentes étapes : on colle le texte à gauche (ce que le texte m’apprend), on surligne les informations explicites qui vont servir à comprendre ce qu’il s’est passé. A côté, les élèves notent les informations dont ils ont connaissance et qui vont venir éclairer le texte. Et en dessous, Ce que je peux inférer, ce qu’ils ont compris de la situation.

Ces textes viennent du site Vie de Merde (sauf le dernier). Sans le dire aux élèves, on peut expliquer qu’il arrive une « tuile » au narrateur.

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En cette dernière semaine, j’en ai profité pour lancer un dernier projet en arts visuels. En exploitation de l’album Le loup de Six-Cailloux (à retrouver ICI), on a découvert la technique du Paper Cut : il s’agit de réaliser une scène à l’aide de papier épais ou de carton souple découpé. C’est la technique utilisée par Solène et Eric dans leur album pour réaliser les illustrations.

Voici le résultat :

Du Paper Cut

Et les éléments installés :

Du Paper Cut

Une fois que les élèves ont compris comment les images sont réalisées (une photo, du papier découpé, le rôle et le placement de l’éclairage), on a décidé de réaliser une scène représentant la pièce de théâtre que l’on a montée. Chacun a pris en charge un élément du décor ou un personnage. Les esquisses ont d’abord été réalisées au brouillon, puis sur carton souple, découpées aux ciseaux. Pour les découpes délicates, je m’en suis occupé au cutter. Les silhouettes ont été peintes en noir. On les a ensuite positionnées sur une grande feuille de papier noir. Elles tiennent grâce à du Blue Tack. Je me suis occupé de l’éclairage et de la prise de vue.
Le résultat est très sympa !

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Cette activité fait suite à celles mises en place dans l’article précédent (Détails de bâtiments à poursuivre). Lorsque les élèves se sont familiarisés à l’architecture, ses contraintes et ses détournements, ils sont en mesure de créer leurs propres maisons.

Les documents que je vous propose sont issus de Dessine-toi une maison, de Thibaud HEREM, édité chez Nathan.

Dans un décor inducteur minimaliste, ils vont devoir,  à partir d’une collection de plusieurs éléments constituants des bâtiments, en sélectionner certains, les assembler en veillant à créer une harmonie dans l’ensemble (ou en choisissant volontairement de ne pas les accorder, mais il faudrait le justifier).

Comme dans toutes les activités de ce genre, les éléments proposés ne sont que des exemples. Pour aller au fond de ce genre de travail, il est plus intéressant de se rendre sur le terrain et prélever en faisant des croquis de ces mêmes éléments en les observant (mais le coût en temps n’est absolument pas le même) ou à défaut, en faire des croquis à partir de photos.

Le fichier est stocké sur mon Cloud, ne vous étonnez pas si vous êtes redirigés.

Créer un bâtiment

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Sur une idée trouvée dans mon indispensable des arts visuels « Arts plat du jour », de Patrick Straub.

Toujours en autonomie, voici des extraits de bâtiments à poursuivre. Avant de lancer les élèves dans cette activité, il est indispensable de leur proposer des visuels du style de bâtiment qu’on leur demande de dessiner.

Bâtiments à poursuivre

 

 Des maisons à colombage

Bâtiments à poursuivre 

 

La Casa Batlló

(en souvenir de mes vacances à Barcelone !)

 Détails de bâtiments à poursuivre

Si vous aimez Gaudi ou que vous voulez en savoir un peu plus sur son oeuvre, vous pouvez retrouver la fiche d’Histoire des arts que j’ai réalisé ICI.

 Le style baroque

(avec quelques explications en fin de document)

 Détails de bâtiments à poursuivre

 

Des maisons de style Victorien

Bâtiments à poursuivre


  L’architecture déconstructiviste

Le déconstructivisme

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